L’ouvrier et son œuvre, photographie d’hélice de paquebot géante

200,00

  • Date : 1920, c.
  • Photographe : non précisé, non déterminé
  • Type : tirage argentique
  • Etat : bon. Marque de trombone dans le coin supérieur gauche.
  • Dimensions : 19×13,5 cm

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Description

C e n’est certainement pas l’œuvre d’un seul homme, mais cette hélice de paquebot avait de quoi rendre fier chacun de ceux qui l’avaient façonnée. Au point de prendre la pose. Pour la postérité. Individuelle et industrielle.

Individuelle, car évidemment fabriquer une telle hélice relève d’un savoir-faire et de l’exploit personnels. Une victoire sur le métal, ce matériau froid, brûlant à l’état de fusion, toujours prompt à prendre le dessus par son poids écrasant. Danger sournois pour l’ouvrier imprudent, étourdi, ou débutant.

Mais cette photographie d’hélice de paquebot géante est aussi à mettre au crédit de la postérité industrielle. A une époque où l’industrie est considérée comme l’un des théâtres d’accomplissement de l’Homme, et de sa maîtrise des matières brutes.

Des Etats-Unis à la Russie, en passant par la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, la notion de grande puissance se définit déjà à l’époque par sa machine industrielle. Au point de l’ériger au rang de culte.

Au-delà du symbole intellectuel, cette photographie d’hélice nous renvoie aussi à la grande époque des paquebots. En particulier à la course au gigantisme engagée par certains armateurs. Et à la fierté nationale qu’ils peuvent représenter.

Une hélice de 5,50 m. et de plus de 10 tonnes

Un texte dactylographié en français accompagne ce tirage des années 20. Il souligne ceci notamment :

Cette photographie met bien en relief les proportions gigantesques des organes d’un paquebot moderne, tel que l’on en construit depuis que les compagnies de navigation recherchent (…) à s’enlever les records de vitesse, et surtout ceux de dimensions !

(…)

La lutte se poursuit surtout entre les compagnies anglaises et les compagnies américaines, et nous voyons ici l’hélice monstrueuse fondue dans un arsenal [n.d.r. : Olympic Foundry Co.] de Seattle pour le nouveau paquebot qui sera bientôt lancé à San-Francisco.

En complément de ce texte en français, figure une légende en anglais. Elle est contrecollée dans le bas de ce tirage de presse. Un tirage diffusé sous cette forme dans les années 20, par l’agence américaine Keystone View Company.

Où il est dit notamment que « cet ouvrier n’est qu’un pygmée à côté de cette énorme hélice de paquebot ». De fait, les dimensions de cette pièce maîtresse de navigation sont précisées sur l’une des pales : 5,50 mètres pour un poids de plus de 10 tonnes.

A titre de comparaison aujourd’hui, un paquebot comme le Queen Mary 2 se déplace grâce à quatre hélices d’un diamètre de 6 mètres chacune. De quoi considérer cette photographie comme le point de départ de la course au gigantisme.

Nota

Cette photographie vous sera livrée sous passe-partout, dans un format de dimensions standards (30×40 cm), pour un encadrement simple et rapide.

La vue 02 ci-dessus est une simulation de présentation dans le seul but de vous permettre de vous faire une idée de la mise en valeur de l’image après encadrement.

Réf. : 040117010117 Catégorie : Portfolios : , ,