Tranches de vie argentique d’un appareil photo Yamasheta 35mm

Le Yamasheta 35 mm d'Andrew Saladino

Dans une vidéo de 5 minutes, le réalisateur Andrew Saladino retrace en photos la vie bien remplie de son Yamasheta 35 mm. De la vie des uns à celles des autres, l’appareil en a vu de toutes les couleurs.

On dit souvent d’un miroir que s’il pouvait parler, il nous révélerait bien des secrets de famille, voire même des secrets d’histoire. Ceux de la grande Histoire ! Avec un appareil photo, il y a un peu de ça. Mais avec un avantage notable : il a cette faculté de garder en mémoire ce qu’il voit, sur une carte mémoire pour les boîtiers numériques, ou sur une pellicule pour les boîtiers argentiques.

L’appareil photo est même pour nous un sacré compagnon de vie. Que ce soit pour les souvenirs de famille, comme pour des besoins plus professionnels. Il suffit de considérer la relation fusionnelle que chacun d’entre nous peut avoir aujourd’hui avec son smartphone, quand il s’agit de l’utiliser en photographe instantané de nos vies, pas toujours intéressantes d’ailleurs…

La qualité des faiblesses du Yamasheta

Bref, l’appareil photo occupe une place à part dans notre quotidien. Rendre hommage à l’un d’entre eux alors qu’il a émis son dernier clic-clac, avec ou sans pellicule Kodak, n’a rien d’inepte ou de fétichiste. C’est plutôt l’occasion de feuilleter un album de vies mêlées, de se souvenir des bons moments partagés avec lui, et de le remercier d’avoir supporter, sans sourciller, le poids de l’index sur le déclencheur.

Adrew Saladino retranscrit tout ça parfaitement dans son court métrage, non dénué d’émotions d’ailleurs. Alors, attention ! Un, deux, trois… On ne bouge plus, et on regarde !


Pour les amateurs de techniques, le Yamasheta est un appareil argentique des années 80 qui ne brille pas par ses performances. Mais ses faiblesses en ont fait justement un modèle apprécié pour sa capacité à produire des photos artistiques par accident. Dans le même esprit que le légendaire Lomo.

Pour les amateurs de musique, le morceau utilisé en illustration de cette vidéo du réalisateur Andrew Saladino et son Yamasheta 35 mm est « See You All » de Koudlam.

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